Parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui se passait en Ecosse (hum), j’ai été intriguée par la saga écrite par Amélie Divil et sa co-auteure. Les retours sur Instagram étant élogieux, je me suis dit « ça se tente » !
Alors, pour tout vous avouer, quand ça parle d’Ecosse, je suis toujours un peu comme ça.
A mi-chemin entre gros enthousiasme et crainte de ratés. Qu’est-ce que j’entends par des ratés … Une fétichisation de ce pays et surtout la torture d’une de ses langues (oui, il y en a plusieurs). J’apprends le gaélique écossais depuis trois ans bientôt et il n’est pas rare de voir la langue martyrisée dans des bouquins. C’est une langue que j’adore et qui est riche et complexe (bordel oui, les langues celtiques sont tendues à apprendre, coucou mes cours de Gallois), mise en avant par Outlander mais je vous en ai déjà parlé ici et il se pourrait bien que j’en reparle bientôt et elle mérite qu’on fasse un minimum de recherches quand on veut l’utiliser.
Bref, je me dis YOLO et j’achète l’ebook. Voici le résumé :
Parce que l’Écosse est le pays qui les unit, Shannon, Anna, et Victoria, décident de concrétiser leur amitié virtuelle en organisant un périple au sein des Highlands. Or, si à première vue tout se passe à merveille, elles vont croiser la route d’un bel Écossais qui va rapidement se révéler plus dangereux qu’il n’en a l’air, et faire basculer leur destin à toutes les trois :
« Mon nom est Victoria Reiner, et je vais vous raconter mon histoire. Je suis peut-être inconsciente ou bien naïve, mais franchement, qui aurait pu croire que c’était vrai ?! On dit que l’Écosse est une terre de mystères, et que là-bas, la magie est presque palpable. Notre imagination devient alors un terreau fertile pour donner vie aux légendes qui y sont contées depuis la nuit des temps. Je fais partie de ces rares personnes qui en ont fait l’expérience, le jour où j’ai croisé le chemin de Scott Maclean, bouleversant à jamais ma vie. »
En gros, je l’ai lu en deux jours. Et encore, j’ai une vie, un boulot et un roman en finalisation. Ca vous donne une idée de mon enthousiasme lors de cette lecture ! Aussitôt commencé, j’ai été totalement happée par l’histoire et je suivais aveuglément les aventures de Victoria et de ses deux amies. Le plaisir de s’immerger dans les mythes écossais est total ! Le style est fluide, vif, on ne s’ennuie pas (et elle n’a pas abimé le Gàidhlig* quand elle s’en sert).
Bref, une saga qui démarre fort, très fort et juste comme ça, l’autrice sort un nouveau livre en septembre, je dis ça, j’dis rien !
*gaélique écossais
Anne Longbridge 
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