Oui, ceci est un vrai titre d’article putaclic. Si tu as ouvert cet article, ma mission est accomplie.
Mais bon, passons. L’autoédition, j’ai souvent entendu dire que c’était pour les recalés de l’édition traditionnelle, pour satisfaire l’égo de personne n’ayant pas le niveau pour être écrivains, j’en passe et des meilleures.

Puis, la magie des réseaux sociaux est intervenue et je me suis retrouvée à lire des autoédités. Et finalement, j’ai lu des trucs plutôt sympas !
Ensuite, j’ai parlé de ce que j’avais commencé à écrire pendant mon bilan de compétences et c’est ma coach, devant mes aprioris, qui m’a donné comme mission de partir à la rencontre d’autoédités, d’avoir leur son de cloche, leur façon de voir les choses et là, j’ai découvert tout un univers. Les personnes avec qui j’ai échangé ont été honnêtes et m’ont toutes expliquées que se lancer là dedans, c’est du sport et comme elles avaient raison de me prévenir !

Quand tu es autoédité, tu es seul. Tu n’as personne qui te prend par la main et te donne la marche à suivre. Tu fouilles, tu papotes avec les autres et tu découvres le long parcours qui sera le tien entre ton idée de roman et sa sortie.
En gros, autoédité, tu es :
- Chef d’entreprise (et ouais, pas de statut, pas de bouquin, la joie…)
- Expert en marketing numérique (p*t*in d’algorithmes)
- Chargé de communication
- Community manager
- Commercial
- Ecrivain (forcément, il y a un moment ou tu dois t’y mettre)
- Graphiste (ou sinon, tu en embauches un -> avance de frais)
- Expert en mise en page (souhaitez-moi bonne chance)
- Coach de toi même
Donc à celui qui veut me dire que c’est la facilité, sors ton livre, on en reparle !
Au moment ou cet article parait, j’ai déjà un mois de contenu pour les réseaux sociaux qui est prêt. Ça m’a pris pas mal de temps. Le livre sort le mois prochain, je vais avoir la mise en page à faire, la maquette de la couverture à récupérer et à vérifier sous tous les angles, des goodies à commander, des chroniqueuses à contacter pour les Services Presse (liste non exhaustive).
Par contre, après avoir parlé des côtés plutôt sombres… La liberté ! J’ai choisi les personnes avec qui je travaille (correctrice, graphiste, chroniqueuses…), j’ai eu mon mot à dire sur tout ce qui concernait mon roman et c’est vrai que c’est plaisant ! J’ai avancé des frais, peut-être que je n’arriverai même pas à me rembourser mais ce qui m’a plu depuis le départ, c’est le cheminement. C’est de rencontrer d’autres auteurs, papoter avec eux, confronter mes croyances, mes méthodes de travail, parler lecture avec des futures lecteurs et lectrices, bâtir un univers autour des mes écrits.
Franchement, ça n’a pas de prix.
Et sinon, mon livre sort le mois prochain, je vous l’avais déjà dit ?
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