Spoiler alert : Si. En fait.
J’ai très longtemps eu du mal avec l’autoédition à cause de ça. Les fôtes.
Qu’on soit tous d’accord, on en fait. Tous. Personne ou presque n’a l’orthographe ultime et c’est ok en fait. Je ne pense pas faire trop de fautes mais j’en fais, je le sais. Le pire reste sûrement la conjugaison, j’en suis tout à fait consciente. Et quand tu écris un roman, tu ajoutes les fautes de frappe, d’inattention, les répétitions, les phrases qui en fait veulent dire quelque chose dans ta tête mais tes lecteurs ne sont pas dans ta tête (peut être que si, en de rares cas, n’hésitez pas à vous faire suivre par un professionnel).

Et c’est là qu’interviennent les correcteurs professionnels. Eux, leur dada, ce sont les fautes et les règles de grammaire et tu peux les payer pour traiter ton texte (de tous les noms par moment, j’en suis sûre). Mais un correcteur, ça a un coût et ça représente un budget. Pourtant, je pense que ça vaut la peine de passer par cet étape, ça évitera un certain nombre de déconvenues par la suite, notamment de mauvais retours de lecteurs dont les yeux se sont mis à saigner devant un mot martyrisé ou un accord mal géré.

Ma correctrice va également gérer la typographie et pour ça, je la remercie d’avance (vous connaissez vous, les espaces insécables et autres bizarreries du genre ?). Je sais qu’après être passée sur le texte, elle me fait un retour sur tout ce que je n’aurai pas vu ou su faire et personnellement, ça me rassure. Parce que je ne veux pas décevoir mes lecteurs sur ce point (laissez moi le privilège de les décevoir sur les personnages ou sur l’histoire, bordel) et parce que, du point de vue de lectrice, j’ai laissé tomber des romans parce que je n’en pouvais plus des fautes, ça détournait mon attention (psychorigide) de l’intrigue.
Avant d’être auteur, pensez en lecteur et ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse !
(A ceux qui veulent commenter en disant « mé cé chaire », je sais. J’ai perdu un morceau de rein pour ma correction et je ne pense pas rentrer dans mes frais avant juillet 2035 avec ce roman, donc épargnez-vous la peine de me le dire.)
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