Attention, pépite livresque !
Ce livre, c’est tout une histoire déjà qui m’a amené à sa lecture. Je l’ai vu en vitrine de ma librairie préférée à sa sortie et on papote de la couverture. Ma libraire ne tarit pas d’éloges sur ce petit nouveau arrivé en rayon et elle m’indique que l’auteur, libraire lui aussi, d’une librairie super en vogue, qui plus est : le renard doré à Paris, vient en septembre pour une séance de dédicaces. Elle me parle de l’histoire, et là, vendu, je lui demande de m’en mettre deux exemplaires de côté pour la rencontre ! (Et entre-temps, je ne manquais pas de lecture, si jamais ça vous inquiète à ce point de l’article. Et en fait, je suis repartie avec trois exemplaires du roman)
Mais de quoi ça parle au juste ? En avant pour le résumé !
Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
Sous ses apparences de livre pour enfants, il faut savoir que c’est totalement appréciable par un adulte (et les illustrations…Les illustrations!!!!!).
L’auteur nous enchante par des descriptions très poétiques, la forêt est un endroit charmant où on aimerait bien volontiers se glisser pour observer à la dérobée les habitants faire leurs petites vies au rythme des journées et des saisons. L’histoire de Ferdinand Taupe est touchante, poignante même. On a envie, avec Archibald Renard, d’aller lui prendre la patte et l’aider à retrouver ses souvenirs. Je ne pleure pas facilement mais là, l’auteur m’a émue aux larmes à plusieurs reprises. J’ai fini le livre un matin avant le travail et le plus gros challenge a été de ne plus avoir les yeux rouges pour la première réunion en visio.
Bref, maintenant, Mickaël peut écrire tout ce qu’il veut, j’achète, directement.
Et la rencontre ? C’est un homme réellement charmant, un passionné avec qui on pourrait bien imaginer passer des journées entière à parler de lecture, d’écriture, autour d’un bon thé et d’un gâteau éventuellement !
Vous avez l’occasion de le rencontrer ? Foncez ! Vous voulez une lecture toute douce et pleine d’humanité ? Foncez aussi !
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