Hello tout le monde!
Un peu absente encore la semaine dernière, j’ai enchaîné ou presque ma semaine de vacances avec une bonne rhino qui m’a littéralement clouée au lit (ou au canapé, ça dépendait du moment de la journée). Je commence bien la mauvaise saison! Le côté pelotonné dans le canapé sous 15 plaids, j’aime, les x boites de mouchoirs à portée de main, je valide moins!
Bref, je me remets (doucement, on ne va pas se mentir) et j’ai quand même réussi à finir un livre que j’avais emmené en vacances : le portrait de Dorian Gray!
Je le lis dans le cadre de #depoussieretesclassiques , encore un livre très célèbre que je ne connaissais que de nom! Je savais un peu de quoi ça parlait, ce beau jeune homme dont la peinture vieillit à sa place, j’avais également croisé ce personnage dans Penny Dreadful .
«Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d’un jeune homme d’une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant ému le public et donné lieu à d’étranges conjectures.»
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : «Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer.»
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d’opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu’il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d’être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d’esthète – fascinants, l’un et l’autre, d’une étrangeté qui touche au fantastique.
Le livre se lit bien, et comme dit dans ce résumé, on découvre aussi bien la haute société londonienne que les bas quartiers en suivant les pas de Dorian qui erre entre ces deux mondes. Au milieu du livre toutefois, les descriptions ont, pour ma part, un peu cassé le rythme.
La notion de beauté est exploitée tout au long du livre, celle du corps mais aussi celle de l’âme. Laquelle prend le pas sur l’autre? La beauté du corps ne saurait-elle persister?
Bref, encore un classique intéressant à lire et à connaitre, surtout en cette période d’Halloween!
Un de mes livres préférés. J’aime beaucoup cette histoire. Oscar Wilde esr un génie
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Tu as lu ces autres livres? J’ai lu sa bio sur Wikipédia, il a eu une vie trépidante !
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J’ai beaucoup aimé ce livre, l’unique roman de l’auteur si je me souviens. Ton assez cinglant et belle réflexion !
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