J’ai découvert cet auteur, fort sympathique d’ailleurs, lors de l’événement Rock’n Books 2019. J’ai été tentée par ce roman dont les principaux éléments sont assez atypiques, un mec, quadra au chômage, fan de porno, se retrouve à gérer le caniche de son voisin puis les cendres (également du voisin). Le tout sur fond de Mireille Mathieu.
Ça interpelle non?
Bon allez, le vrai résumé du livre:
Roland est mort. Quand les sapeurs-pompiers l’ont retrouvé, il avait la tête dans la gamelle du chien. Son voisin de palier, un homme proche de la quarantaine, au chômage, très seul, ne le connaissait pas vraiment. Il aurait dû s’en douter : il n’entendait plus les chansons de Mireille Mathieu, derrière le mur. C’est lui qui hérite du chien, puis de l’urne contenant les cendres du défunt. Qu’en faire ? Le voisin va tout tenter pour s’en débarrasser, mais en a-t-il vraiment envie ?
« Alors, cette lecture? » me direz-vous!
Et bien d’abord, j’ai lu ce livre trèèèèèèèèèès vite! J’ai trouvé le style spécial mais pas dérangeant, on suit le personnage principal, sa vie, assez morose et son peu d’estime de lui-même. Il pense que tout le monde le juge et voit les failles de sa vie. Ceci dit, il n’a pas tout à fait tort, ne passons-nous pas trop de temps à juger la vie des autres? A considérer comme ratées les existences qui ne correspondent pas aux standards de la société?
Sous couvert d’une histoire assez surprenante, celle de ce pauvre homme obligé de gérer un caniche (qui pue) et les cendres de son voisin (dans une urne moche en plus), on a une vraie réflexion sur nos vies et ce qu’on en fait (ou souhaite en faire).
Roland est mort, ça c’est sur mais pas tout à fait en même temps (l’urne de Schrödinger?)
Anne Longbridge 
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