Ce livre m’a été offert par ma sœur ( #fournisseurdebonsbouquins ), elle l’avait découvert grâce à sa libraire il me semble!
Forcément, dès le résumé, j’ai été plus que curieuse de l’histoire, ça se passe dans le Dorset, région dont la visite m’a vraiment plu énormément! (non non, je ne fais pas une ÉNORME fixation sur la Grande Bretagne, je ne vois même pas de quoi vous voulez parler, oserai-je dire en posant ma tasse de thé à l’effigie d’un royal corgi)
Je ne connaissais pas cette auteure, c’est son seul livre traduit en français pour le moment, je lirai le prochain en VO, je l’ai déjà repéré, Black Dirt et ça se passe à Glastonbury!
Mais revenons au livre, voici le résumé:
1831. Mary une jeune fille de 15 ans mène une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset. Simple et franche, mais lucide et entêtée, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée chez le pasteur Graham, pour servir et tenir compagnie à son épouse, une femme fragile et pleine de douceur. Avec elle, elle apprend la bienveillance. Avec lui, elle découvre les richesses de la lecture et de l’écriture… mais aussi obéissance, avilissement et humiliation. Un apprentissage qui lui servira à coucher noir sur blanc le récit tragique de sa destinée. Et son implacable confession. Nell Leyshon réalise un travail d’orfèvre avec ce portrait inoubliable, où vibre la voix lucide et magnifique de son héroïne.
Bon, je sortais à peine des Hauts de Hurlevent, autant dire que l’environnement ne m’a pas trop changé, on reste en Angleterre, au XIXème siècle, dans une campagne rude qui n’épargne personne. Nous lisons l’histoire de Mary, écrite de ses mains. On la suit durant une année à travers les saisons, le style est assez spécial, c’est une narration à la première personne par une jeune fille qui vient d’apprendre à lire et à écrire, elle est peu instruite mais vive d’esprit, son parler est franc, direct, son récit est dans le même ton.
J’ai vraiment aimé cette lecture, jusqu’au bout, j’ai dévoré ce livre et il me laisse songeuse, de la chance que nous avons dans le monde dit « moderne », d’avoir accès à une éducation, d’avoir des droits et des perspectives d’avenir. Je repense à certains noms dans mon arbre généalogique, à certaines femmes notamment qui y figurent et qui ont eu des vies dans le style de celle de Mary. Et je repense à la chance que j’ai d’être née loin après tout ça.
Et tu as raison mais ces droits ne sont pas de la chance mais un héritage, fruit de nombreuses luttes et rapports sociaux.
Je te remercie pour ta présentation qui est très bien faite 😊
Excellente soirée
John
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