Enfin je me lance dans la trilogie écrite par Jean-Luc Bizien, la cour des miracles. Mes amis ne m’en ont dit que du bien (de la trilogie, en ce qui concerne l’auteur, je n’étais plus à convaincre, son oeuvre est riche et toujours intéressante et prenante).
Niveau résumé, pour ce premier volet, ça donne ça:
Étrange personnage que le docteur Simon Bloomberg ! Dans son hôtel particulier de la rue Mazarine à la façade presque aveugle, conçu comme une pyramide égyptienne, cet aliéniste au regard pénétrant et à la réputation sulfureuse traite ses patients selon des méthodes avant-gardistes qui font scandale. Lorsque la jeune Anglaise Sarah Englewood entre à son service, elle tombe immédiatement sous le charme de ce scientifique hors du commun, fascinée par le mystère qui l’entoure. Pourquoi ne voit-on jamais sa femme, une archéologue de renom dont les trouvailles encombrent chaque recoin de la maison ? Et pourquoi une des pièces est-elle interdite d’accès ? Tandis qu’une série de meurtres inexpliqués défraient la chronique parisienne, une relation trouble se noue entre l’intrépide Anglaise et l’ombrageux médecin…
Nous nous retrouvons dans Paris, dix-neuvième siècle, entre morgue et aliénés, les descriptions nous font voyager dans le temps pour découvrir la ville lumière qui nous apparaît alors sous une facette plus sombre.
J’ai aimé suivre Sarah, découvrir les différentes pièces de cette maison mystérieuse, je me suis posée avec elle beaucoup de questions sur le fameux Simon Bloomberg alors que les cadavres se faisaient plus nombreux au dehors.
Les chapitres sont courts pour la plupart, nous passons du point de vue d’un personnage à un autre, ça donne une lecture assez rythmée, l’intrigue ne stagne pas.
Bref, vous voulez plonger dans le passé, percer des mystères? Foncez! Pour ma part, je n’ai qu’une hâte, commencer le tome 2 de cette saga pour retrouver cette ambiance et les personnages de Monsieur Bizien! (et oui, vu que j’étais certaine que c’était vraiment une bonne trilogie, j’ai pris les 3 volets d’un coup, comme ça, pas de suspense, je peux enchaîner!)